Régulièrement je découvre de nouveaux blogs et de nouvelles personnes créatives,
et je ne peux m'empêcher de repenser à mon projet de livre
dans un univers totalitaire et concentrationnaire,
où tout le monde était obligé d'écrire son roman,
y passait toutes ses journées, obligatoirement,
du lever au coucher du soleil,
et où il n'y avait plus personne trouvant le temps de lire
(voir mon article du 17 mai 2007).
Aujourd'hui tout le monde a son blog (pas vous ?)
tout le monde écrit, dessine, photographie, produit quelque chose...
Mais y-a-t-il encore des gens pour lire, regarder, consommer ?
N'a-t-on pas plus d'émetteurs que de récepteurs ?
Ne sommes nous pas en train de prêcher dans le désert
ou de parler tous ensemble dans la cacophonie ????
Doit se voiler la face sur cette tendance à la sur-production blogistique ?
Faut-il compter sur le jeu simpliste de l'offre et de la demande
et sur l'auto-régulation naturelle du système ?
Bien sûr que non, on a vu à quels excès ça conduit.
Je propose donc de rompre ce cercle infernal du laisser faire et du blog à volonté,
et de sortir de ce régime ultra-libéral,
en introduisant des mécanismes de régulation.
Pour les pharmacies, il faut un certain nombre de malades
pour ouvrir une officine.
De la même manière il faut aussi limiter l'ouverture des blogs
en fonction du nombre d'accros du net.
Il faut simplement les recencer...
(il suffisait d'y penser !)
PS : je viens d'apprendre qu'il y avait 23 000 pharmacies en France et il en faut toujours 1500 qui doivent rester de garde.
On devra aussi étudier la question des blogs de garde !
(On voit qu'il y a matière à mettre en place une administration de tutelle ... et pourquoi pas un vrai Ministère de la blogosphère et du laisser dire ?)